l’AGENCEMENT IDÉAL DES ESPACES DE TRAVAIL DE DEMAIN

édition 2018
16 projets

 
 

ALVEO
Par OSCAR BURGUET, LISE HUGOT-JAMME, LOUISE KOKOT, CLARA SOLEILHAVOUP
LA MARTINIERE DIDEROT

L’Opensource est un modèle qui réussit à façonner des espaces de travail par delà des murs, et s’emploie à actualiser de véritables communautés. L’enjeu participatif de ce modèle est l’élément moteur notre projet: il s’agit de répondre au be- soin de réunions ponctuelles de ces communautés de télétravail, lors de colloques ou d’événements annuels.

La réhabilitation d’anciens entrepôts industriels par nos modules alvéolaires propose de désengorger les centre villes, redynamiser le territoire ou encore recycler des bâtiments aux architectures oubliées. Ces alvéoles à taille humaine se modulent indéfiniment, sur le schéma d’un village flexible et adaptable.

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FŒDORIS AREA
Par CAMILLE HANEN, MARIUS LACROIX, LOUISE ROBICHE
LA MARTINIERE DIDEROT

Suite à une analyse des différentes façons de «prendre sa pause », nous nous sommes penchés sur le cas des hôpitaux, en particulier celui de la Croix-Rousse à Lyon. Nous avions pu constater que dans ce type d’établissements s’étendant sur plusieurs bâtiments, il y a un déficit de commu- nication entre les différents services.

Le projet FŒDERIS AREA intervient pour pallier à ce problème en construisant un espace interstitiel, un cocon de rencontres permettant de prendre une pause, de parler travail dans un autre cadre que le bureau. Les assises offrent une possibilité de s’approprier l’espace, de communiquer différemment.

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ALTARAXIE
Par VALENTINE DUCERF, CLEMENT GRAHN, ANAIS MALMAZET
LA MARTINIERE DIDEROT

Ce projet se définit comme non seulement une revalorisation d’un endroit existant mais aussi comme le moyen d’y apporter de nouveaux enjeux et d’y répondre. Le temps de pause des employés étant le moyen de rythmer une journée de travail, il est nécessaire que celui-ci trouve un lieu dans lequel s’incarner, où hiérarchie et cloisonnement tombent au profit de la convivialité (du repas à la française) et d’un moment à part, hors du travail.

Haltaraxie propose donc un environnement double mais pas hermétique, entre pause et repas, où tout employé saurait y trouver un moment de détente chaleureuse, seul ou à plusieurs.

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NELUMBO
LISE FOVET, EULALIE MARITON, REMI PROIETTI
LA MARTINIERE DIDEROT

Nelumbo organise l’espace de travail d’un openspace en permettant à chacun de gérer son environnement, et de cohabiter avec les autres. Ce projet tente de concilier nouvelles technologies et espace qualitatif, en proposant un espace divisé en îlots de modules. Ceux-ci sont pensés en termes d’ouverture et d’orientation dans l’espace.

On retrouve des qualités de lumière et d’ouverture au sein des modules : bois translucide (technique du MIT), cloisons coulissantes, système de LED intégré à un textile 3D; des qualités d’isolation visuelle (échelle, amovibilité), acoustique (panneaux composites, liège). Le travailleur peut ainsi moduler son espace et son intimité.

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PARKING
CLARA BAUDRY, NAWEL BENNACEF, SARAH LEGOUPIL
LA MARTINIERE DIDEROT

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Le travailleur tertiaire se nomadise, et des conséquences nocives de cette pratique du travail sans lieu émergent: la frontière entre vie privée et vie professionnelle s’amincit, les tours de bureaux se vident mais continuent d’envahir un espace urbain précieux...

Parking se propose d’endiguer ces dérives. Les objectifs ? Ritualiser le passage vie privée/vie pro pour mieux profiter de chaque temps, et optimiser la place dédiée au tertiaire en ville.

Ainsi, le projet consiste en un espace de travail locatif sous forme de «place de parking», que le travailleur meuble à sa guise à l’aide d’un kit d’éléments modulaires. Son «bureau» est alors adapté à ses besoins du jour, et aucun espace n’est perdu puisque aucune place n’est réservée à un travailleur potentiellement absent.

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RIZIERE
GABRIELLE BENOIT, EVE GARANGER, LEO REYNIER-PRATT, MARIE SZCZUREK
LA MARTINIERE DIDEROT

Réintroduire le familier dans un espace de coworking appropriable grâce à la multiplicité des postures. Inspiré du motif organique de la rizière, le projet s’implante dans un immeuble haussmannien (répandu et dans des lieux connectés) dont on ne conserve que les murs porteurs.

Cette mise en espace s’émancipe de l’horizontal en offrant un plan à l’oblique, le lieu se définit par sa capacité à être investi par les usagers. Le marquage au sol indique comment circuler dans cette structure porteuse en bois de hêtre cintré contre-collé.

L’accumulation de strates crée l’espace. Des îlots émergent de cet ensemble, exploitables en groupe ou individuellement. Les codes domestiques (posture et choix) investissent une structure innovante et propose aux actifs une nouvelle manière de travailler.

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+OU-
CLEMENCE FROT
LISAA

«+ou–» est un projet d’optimisation de l’espace : Comment un panneau peut il devenir multifonctionnel? Constitué de peuplier contreplaqué ce panneau de 3kg se transforme en bureau, cloison, mood board ou tableau en fonction du besoin.

Le projet +ou– s’adapte à l’activité du bureau et de son évolution. L’espace de demain devra être optimisé, modulable, et simple d’utilisation. Ce projet s’adresse aux starts-up du futurs, travaillant dans le secteur du digital et ayant comme espace type l’open-space. Il s’agit de maximiser l’utilisation au service du besoin.

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APORIA
LAETITIA ALVES BRANDAO
LISAA

Trois applications pour trois espaces de travail différents selon les besoins des travailleurs.Ces espaces vont traiter des besoins différents : un espace intimiste de 1 à 3 pers (6,87 m2) ayant une fonction d’isolation sonore.

Un espace collectif de 2 à 8 pers (16,17 m2) permettant de gérer son intimité.

Une cloison de 1 à 8 pers (h : 210/l : 180) permettant d’aménager son espace de travail sur-mesure.

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KAHYT
CORALINE COINTREAU
LISAA

Les cabanes KAHYT ont été conçues pour le travail en Open-Space. Elles permettent une flexibilité de l’espace et augmentent le confort des utilisateurs, qui ont alors un endroit pour s’isoler, travailler ou se détendre.

KAHYT se décline en 3 modules: un module pour une personne, un module pour deux personnes, et un module pour quatre personnes. Les entreprises travaillant en Open-Space peuvent commander un ou plusieurs modules en fonction de leurs besoins: salle de réunion ou cabane pour s’isoler, se concentrer, téléphoner et avoir plus d’intimité. Des panneaux acoustiques sont situés au-dessus de chaque module, permettant de réguler les ondes sonores.

La cabane est facile à monter et a été conçue pour laisser passer les câbles électriques pour simplifier l’utilisation. Grâce aux rails en aluminium profilé, différentes hauteurs de table sont possibles, pour que chacun travaille dans la position qui lui convient. Sous chaque cabane, des espaces de rangement sont prévus, soit pour les tables de bureau, soit pour l’équipe- ment de bureau.

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LIFE AND WORK
ANDREA POSNIC
LISAA

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L’intégration des espaces LW dans les locaux des entreprises permet de se prévaloir du concept LIFE AND WORK qui consiste à faire entrer la sphère privée au bureau pour garantir aux collaborateurs un équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle.

Les espaces LW sont conçus comme des lieux de vie, de santé et des lieux qui rendent service aux collaborateurs. L’innovation réside dans leur forme pentagonale faisant référence aux maisons d’habitation et par la reproduction des espaces privatifs (espace de travail, de micro-sieste, dressing) et des espaces communs (cuisine/serre, salle à manger/salle de réunion, salon) que l’on retrouve dans les maisons d’habitation.

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WOOD YOU
SOFIA TONOLI
LISAA 

WOOD YOU est un dispositif qui permet de retrouver une certaine intimité au sein du travaille. C’est une double peau ré- tractable au niveau des murs, le but est, lorsqu’on reçoit un appel qu’il soit privé ou professionnel, de s’isoler pour ne pas déranger ou être déranger, et retrouver son intimité.

Ce dispositif est personnalisable à la guise des clients, c’est- à-dire qu’on peut le peindre ou mettre un revêtement quel- conque pour avoir le graphisme souhaiter, ainsi que changer la taille en fonction du confort désirer.

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WORK MINUTE
YASMINE ATFI
LISAA

Un mobilier urbain où l’on peut écrire, se connecter, téléphoner, brancher et placer ses appareils électroniques. Dans des lieux de transition où le flux est très présent, intimité et isolation de travail sont nécessaires.

La structure en bois fluide vient rompre cette mobilité mécanique. Elle épouse le corps en créant par ses courbes une assise debout. L’espace doit se marier aux sens pour une meilleure productivité. Ce projet est adaptable pour chaque situation: coin, latérale ou centrale.

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ALLONS PRENDRE L’AIR
MEHDI ALOUMAMI, MARIE BRASSEUR, JONATHAN DENUIT
STRATE

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Le monde ouvrier représente aujourd’hui 2 emplois sur 10 en France. Avec le phénomène d’externalisation, les entrepôts se multiplient. C’est non pas sur le travail mais sur le repos des ouvriers que nous avons décidé d’agir. Les ouvriers subissent un bruit assourdissant, des mouvements répétitifs, une sur- veillance permanente et une absence totale d’autonomie. Pour rompre avec ce scénario, nous avons ainsi conçu une architecture à 3 niveaux avec accès PMR.

La structure exploite la hauteur sous plafond des entrepôts. Elle hisse le regard et offre une nouvelle perception. Les verticales reprennent l’irrégularité du bois qui s’oppose à la monotonie des usines. Les propriétés d’absorption acoustique du bois permettent de définir un espace par le son. Ainsi, les conditions de travail des ouvriers peuvent être en partie améliorées.

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ATELIER S.0
JEAN-BAPTISTE CORBILLON, KILIAN THOMAS, CAMILLE FOURDRAINE, ANNOUK VOISIN
STRATE

Atelier S.0 (prononcé «S.Zéro») est un espace de travail partagé intégré à la forêt. Avec l’aide de l’Office National des Forêts, nous avons compris les différents enjeux des domaines forestiers dont la biodiversité attire les scientifiques, les exploitants et le public. Le besoin d’un lieu fédérateur mis à dis- position des spécialistes au sein même de leur zone d’étude est le cœur de notre projet.

Nous avons choisi Fontainebleau, un des plus grands domaines de France, pour implanter le premier édifice d’un pro- jet destiné à la série. Divisé en trois étages, le bâtiment permet de mettre en relation les métiers analysant les sous-sols, les sous-bois et la canopée.

Autonome en énergie, l’Atelier S.0 s’inscrit dans un cercle écoresponsable grâce à l’utilisation du bois, de pneus automobiles usagés et de grandes baies vitrées lumineuses. Lieu de mise en commun des ressources et des résultats, nous avons élaboré un lieu créateur et prolifique.

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CES 7
CESAR BACON, VALENTIN FERTE, ADRIEN ICARD
STRATE

Le bois, c’est avant tout le savoir-faire et la transmission. Laisser les portes-parole de l’artisanat serait faire obstacle à cette transmission. Nous décidons de fédérer des artisans d’art au sein d’une infrastructure afin de faire valoir leurs métiers respectifs, transmettre leur savoir-faire et leur goût de la création auprès d’un public varié.

Ces 7 permet de déplacer cette singulière organisation au fil des communes. Les ateliers itinérants procurent à chacun des artisans des occasions de tisser des liens fort avec les locaux et d’accéder à de nouveaux challenges. Ils sont pensés afin d’accueillir chacun des métiers de l’artisanat d’art, y compris de petits restaurateurs. En créant une pareille structure majoritairement de bois, nous parions sur la possibilité de l’artisanat se renouveler et de s’approprier des sentiers encore inconnus. L’organisation nomade Ces 7 est un lieu de vie et d’échange avant tout.

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WINCH
MILAN KIEFFER, NICOLAS LEGENDRE, MATHILDE VALENTIN
STRATE

WINCH est un poste de secours pour les sauveteurs en mer, inspirée par l’architecture ostréicole de l’Île d’Oléron. Face aux contrastes d’activités entre les périodes estivales et les périodes creuses, WINCH est un lieu ayant une utilité double. En été, la cabane fait office de poste de secours, elle s’implante dans son milieu habituel : le littoral. En hiver, elle est transportée au cœur des villages où elle fait office de lieu de travail partagé et de rencontre pour les usagers en ayant besoin.

La cabane est facilement démontable grâce à son système intégré, qui prend ses inspirations dans le milieu nautique. Tout en étant en rupture avec l’esthétique traditionnelle des cabanes de sauveteurs en mer, elle s’accorde toutefois avec le paysage local, avec notamment l’utilisation de matériaux locaux et biosourcés, son mobilier étant fait de rotin en seigle long et ses murs en pin maritime charentais.

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